Catégorie : Volcans
LATACUNGA, LA LAGUNE DE QUILOTOA ET LE PARC NATIONAL DU COTOPAXI (du 29/07/2016 au 31/07/2016)
- Un premier bus pour aller d’Otavalo au terminal de bus Carcelen, au Nord de la ville de Quito,
- Le bus interne à Quito, qui traverse les 26 km reliant le terminal Nord au terminal Sud de Quito (Quitumbe). Ou, pour les plus flemmards, comme moi, 3/4 d’heure de taxi quand ça roule bien. Le prix n’est évidemment pas le même,
- Puis enfin, un bus qui part du terminal Quitumbe, direction Latacunga.
- Les fruits et légumes ne sont vraiment pas chers (cf. ci-dessus),
- Un menu déjeuner au restaurant est économique : une soupe, un plat avec viande, riz, banane, salade et parfois haricots rouges ou légumes, un jus de fruit et un dessert léger peut démarrer à 2,50 dollars,
- Le prix grimpe rapidement pour un repas du soir au restaurant. Là, plus de menu. On est souvent autour de 8 à 10 dollars le plat, voire plus. Peut-être parce que je n’ai testé que des restaurants touristiques. Il est toutefois possible de s’en sortir pour moins de 3 dollars dans les ‘rôtisseries’, avec un menu composé d’une soupe et d’un plat avec une bonne part de poulet, frites et riz. C’est une question d’équilibre (Francis Cabrel !),
- Les bus courtes ou longues distances sont vraiment économiques,
- Pour les taxis, c’est un peu différent. Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus chers que les bus, ils restent bien moins chers qu’en France. Mais, même en négociant le prix avant de monter dans la voiture, il se peut qu’à l’arrivée le chauffeur demande plus,
- Concernant les hébergements, je suis partagée. Lorsque j’en recherche un, je trouve les prix, en majorité, assez élevés pour des hébergements de type auberges de jeunesse. Mais finalement, pour le moment, je m’en suis sortie quasi-systématiquement pour 10 euros ou moins.
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Le Parc National du Cotopaxi
Ouvert ou fermé ? Avec ou sans guide ? J’y vais ou je n’y vais pas ?
OTAVALO ET SES ENVIRONS (du 24/07/2016 au 28/07/2016)
- Balade à la Cascade de Peguche, un village voisin. Plusieurs chemins possibles, mais quel qu’il soit, au bout, la petite cascade est bien présente. Ça permet de prendre l’air. Et en ce dimanche après-midi, on sent bien que c’est une promenade prisée des habitants du coin. Les enfants profitent d’ailleurs d’un bassin d’eau pour jouer dedans.
- Le lac Mojanda et l’ascension du Fuya Fuya. Un guide, un couple d’Allemands et moi. Un départ en voiture d’Otavalo pour rejoindre la Laguna de Mojanda et s’attaquer à la petite ascension du volcan Fuya Fuya (environ 2 heures), une randonnée d’acclimatation à l’altitude, qui part de 3700 mètres et monte à 4200 mètres.
- El Parque Del Condor. J’avais bien dit qu’on m’y reprendrait à aller dans un parc animalier. Je voulais une petite journée de repos entre l’ascension du Fuya Fuya et mon programme du lendemain, mais je ne voulais pas ne rien faire non plus. Sur recommandation de plusieurs personnes, je me suis rendue au parc de la fondation.
Seuls 2 condors sont présents… et c’est tant mieux. Et en plus, pour une fois, j’avais déjà eu l’occasion d’en observer en pleine nature au Pérou (au Canyon de Colca), alors, tout va pour le mieux.
- La Laguna de Cuicocha, avec ses deux petites iles. Un bus jusqu’à un petit village, puis un taxi pour aller jusqu’au lac d’altitude, situé à 3246 mètres. Là, plusieurs options : observer le lac depuis une première plate-forme ; observer le lac depuis une plate-forme située un peu plus bas au niveau du restaurant, voire prendre un bateaux pour naviguer sur le lac ; marcher jusqu’au premier mirador ; ou faire le tour du lac par le haut.
OMETEPE (du 03/04/2016 au 07/04/2016)
Ometepe, une île qui héberge 2 volcans sur le lac Nicaragua. Une île au milieu d’un lac tellement grand que par endroit on ne voit pas les rives du ‘continent’ et que les vagues qui se forment à la surface se terminent parfois en petits rouleaux. Une île à visiter entre ascensions et balades en bord de plage.
Je fais le trajet depuis Granada avec Julien, rencontré la veille lors de la sortie au volcan Massaya. Après un trajet en bus et en taxi, nous montons à bord d’un petit bateau.
La plupart des gens semblent endormis alors qu’au premier aperçu de l’île, nous nous extasions devant le volcan Conception qui se dessine derrière la brume (de chaleur).
A la descente du bateau, devant nous, une grande rue bordée de drapeaux colorés qui flottent dans le vent. Nous prenons à gauche et, après quelques renseignements, nous trouvons l’hébergement que j’avais réservé. Cette fois, j’ai opté pour une ‘chambre chez l’habitant’ et comme il reste de la place, Julien s’installe également à la Casa Mauro. L’accueil est très agréable, les chambres sympas et les hamacs installés dans le jardin avaient déjà attirés mon attention dans le descriptif de la maison.
Une petite balade nous permet de découvrir les environs et nous laisse le temps de décider du programme du lendemain : ce sera l’ascension du volcan Conception.
Départ par le bus de 7h15, après un petit déjeuner matinal préparé par Massiel, la femme de Mauro, nos hôtes.
Marco, un cousin de la famille, sera notre guide pour la journée.
Un départ rapide, trop rapide, sous les nuages, a raison de mon énergie, et très vite je sens que la journée va être difficile pour moi. Alors je vous en épargne les détails (ou je m’épargne de revivre ces moments pénibles) pour ne garder que l’essentiel et le meilleur de cette journée, parce qu’au final, c’était quand même une super journée : l’observation de quelques singes et oiseaux sur la première partie du chemin ; au mirador, une vue partielle sur une ancienne coulée de lave, lors de l’ascension et totalement dégagée à la descente ; l’arrivée au sommet, complètement bouché et venteux, mais sommet quand même ; la descente aidée de 2 bâtons de bois que Julien a réussi à récupérer auprès de marcheurs avec qui nous finirons la descente ; le ciel qui se dégage et laisse apparaître un panorama magnifique sur la vallée et sur le cône parfait du volcan ; …
Un dénivelé positif (puis négatif) d’environ 1500 mètres et 9 heures de marche plus tard (ou presque parce que ce temps inclus le pique-nique du déjeuner), et c’est le moment bien méritée d’une bonne douche et d’une petite bière dans l’un des hamacs du jardin, épuisée, mais ravie de la journée.
Par contre, demain, c’est repos !
Après un petit déjeuner ‘en ville’ accompagnés de Duke, le chien de la maison, nous louons un scooter pour parcourir une partie de l’île. Nous étions plus ambitieux que cela et pensions en faire tout le tour, mais nous avons préféré profiter d’un arrêt pour grignoter et boire un jus de fruit fraîchement pressé, tout en observant les hommes du village en pleine concentration devant le match ‘Barcelone – Atletico Madrid’, d’une balade à la lagune de Chaco Verde avec bain de boue non prévu sur une partie de la lagune pas tant asséchée qu’elle n’y paraissait et d’une bonne baignade sur la plage de Santo Domingo, dans l’eau chaude du lac Nicaragua.
Le plein d’énergie refait, le lendemain je suis partante pour l’ascension du deuxième volcan de l’île, le Maderas, réputé plus facile. Mais cette fois-ci, pas de guide et une allure plus modérée dès le départ.
Une heure et demi de scooter, dont 30 minutes de piste, et nous voilà au pied du volcan, où un commerçant nous propose gentillement de garder le scooter.
Quelques minutes de marche, nous rattrapons les 2 personnes devant nous. Des locaux. Après les politesses d’usage, s’ensuit la discussion suivante :
– Eux : ‘Et vous allez où ?’
– Nous : ‘Au sommet du volcan Maderas.’
– Eux : ‘Sans guide ?’
– Nous : ‘Oui, sans guide.’
– Eux : ‘Eh ben, ce n’est pas par là…’
Ah… c’était une bonne chose que nous les croisions. Demi-tour et cette fois, plus de problème d’itinéraire, même si, à l’approche du sommet, j’émets quelques doutes. Surtout quand le chemin devient extrêmement boueux et parsemé d’obstacles tels que des arbres couchés en travers ou des racines à escalader pour grimper à ‘l’étage supérieur’. Jusqu’à ce que nous croisions un groupe qui nous indique que nous sommes à 1 minute de l’arrivée. Et là, c’est magnifique. D’un côté, nous pouvons observer le cratère rempli d’eau et dans lequel il est possible de se baigner, et de l’autre, une vue superbe sur le lac et la vallée. Cela aurait été dommage de ne pas venir jusque là.
Et comme j’effectue la descente sans problème et à un bon rythme, nous avons même un peu de temps pour une baignade.
Et pour le dernier jour, ce sera balade dans une plantation de café, pique-nique sur la plage et coucher de soleil.
Et j’allais oublier, la photo avec toute la petite famille : Mauro, Massiel, Sandrita (leur fille de 5 ans) et Duke. Il ne manquait que le chaton de la voisine, à peine sevré et amateur de bière.
Et voilà, un autre endroit du Nicaragua que je quitte avec un pincement au coeur. Ses volcans, ses paysages, ses plages et la gentillesse des habitants resteront probablement longtemps dans ma mémoire.
GRANADA (du 27/03/2016 au 02/03/2016) – ou ‘La ciudad where all las palabras se mélangent’
De quoi je parle ? De cours d’espagnol.
Mais commençons par le commencement.
Quand j’arrive à Granada, j’ai l’impression d’arriver à Cuba.
Toutes ces maisons aux façades colorées ; les habitants assis sur des chaises sur le pas de leur porte ou dans un rocking-chair devant leur télé, derrière des grilles dignes de l’architecture coloniale espagnole, toutes fenêtres ouvertes ; la musique qui se dégage des restaurants ; les églises et bâtiments rénovés au style espagnol ; d’autres églises et bâtiments délabrés ; les rues parfois embouteillées où de vieilles voitures et des charrettes tirées par des chevaux (spéciale dedicace @Fatima) se partagent l’espace ; la chaleur, celle due à la température élevée et celle qui se dégage des gens que je croise.
Très vite, je me sens à l’aise dans cette ville, qui me semble moins ‘corrompue’ par le tourisme que les villes que j’ai pu visiter au Costa Rica.
Ne vous méprenez pas, si vous venez à Granada, vous trouverez des ‘tours opérateurs’ à tous les coins de rue, beaucoup de restaurants et de boutiques pour touristes… mais je ne sais pas vous expliquer pourquoi je me sens très vite à l’aise ici.
Et après une semaine, j’ai déjà mes petites habitudes : mes 4 heures quotidiennes de cours d’espagnol, un petit bonjour, en passant, au français qui tient une échoppe de jus de fruits et petit-déjeuners (j’ai d’ailleurs pu y manger un pain au chocolat, loin d’être bon, mais après 4 mois loin de la France, c’était agréable) ; un passage par la boulangerie, qui fait de ‘vraies baguettes’ et un cake au chocolat qui comble un peu mon manque de chocolat ; le Garden Cafe où j’aime aller me poser après mes cours pour profiter de la terrasse ombragée et travailler au calme ; une petite tentative de discussion quotidienne en espagnol avec les personnes qui tiennent l’auberge de jeunesse dans laquelle j’ai posé mon sac et qui me permet de constater mes progrès ; mes devoirs, souvent faits tardivement, le partage de nos expériences respectives avec les personnes qui restent à l’auberge…
Au delà de ces habitudes, il y a également les discussions impromptues dans la rue et les restaurants. Elles aussi me permettent de constater mes progrès en espagnol. Et, bien que ce soit encore assez difficile, chaque jour je peux ajouter des nouveaux mots à des phrases de mieux en mieux construites.
La où ça devient marrant, c’est quand au même moment, à l’auberge, je parle en français avec un belges, en anglais avec une fille de Singapour et en espagnol avec la dame qui s’occupe du ménage. Tout se mélange. Comme m’a dit @Débo, ‘tu vas devenir comme Arnold Shwarzenegger’… et elle ne parlait pas des épaules.
Et finalement, à part vivre au quotidien, qu’ai-je vu de la région ? Beaucoup et peu.
- La laguna de Apoyo, beau lac d’origine volcanique parfait pour se baigner,
- Le marché de Masaya, immense, avec son coin d’artisanat local, celui pour les vêtements ou encore celui pour la nourriture et ses piñatas géantes (j’en veux une pour mon anniversaire !),
- Un tour en kayak à Las Isletas, avec un magnifique coucher de soleil sur le lac Nicaragua et la ville de Granada en toile de fond,
- Et le must : un tour nocturne au volcan Masaya.
Mais le lendemain, devant l’un des tours opérateurs, j’aperçois un panneau qui annonce ‘lava tour’. Je me précipite à l’intérieur pour me renseigner et le samedi soir, me voilà, avec une dizaine de personnes, à l’arrière d’un pick-up, cheveux au vent, prête à aller gravir le chemin qui mène au sommet du volcan. Un trio se forme : Julien, Anne-Laure et moi.
Je nai pas été déçue. Cette promenade nocturne était digne d’un ‘show’. Je dirais que j’ai pu assister à deux spectacles. Un qui m’a beaucoup fait rire : celui des guides qui nous demandent de ne pas parler, de ne pas allumer de lumière, de nous dépêcher, voire de courir a moitié courbés pour ne pas être vus ni entendus et dont les téléphones portables se mettent à sonner. J’ajouterais à cela le ‘gars’ de l’agence qui nous accompagne et qui a peur de rester à 10 mètres d’un guide, qui se place juste derrière Julien qui a sa lumière et nous laissant Anne-Laure et moi derrière lui, avec un peu moins de visibilité…
Et un autre spectacle, majestueux, lorsqu’enfin arrivés aux abords du cratère le ciel devient rouge et que l’on peut observer le magma en fusion. Pas de mot pour décrire ce court, mais intense moment.
Le retour se fait par le même chemin, avec un beau souvenir en mémoire et une folle envie d’y retourner, de s’asseoir et de contempler.
Cette soirée marque la fin de mon séjour à Granada. Je suis à la fois triste de quitter la ville, mais aussi contente de reprendre la route !
VALLEE D’OROSI (du 09/03/2016 au 13/02/2016)
Ces jours-ci, nous posons nos valises dans une petite maison, avec jaccuzzi, au fond d’un jardin.
Les chiens et chats de la propriétés nous accueillent à chaque fois que l’on revient à la maison, les poules pondent probablement les oeufs qui sont mis à notre disposition pour le petit déjeuner et le coq… est totalement déréglé et ‘sonne’ plusieurs fois par nuit.
Depuis Orosi, nous visitons tranquillement la vallée centrale du Costa Rica.
Il est vrai que cela ne nécessite pas autant de jours, mais cela nous évite de refaire les sacs quotidiennement et nous permet de prendre un peu notre temps.
Jour 1 :
Nous visitons Cartago, avec se belle église et les jardins Lankester, qui présentent, notamment, plus de 1500 sortes d’orchidées.
Jour 2 :
Après une petite hésitation suite à des commentaires lus sur certains sites internet, nous partons pour le volcan Irazu.
Comme le disaient ces commentaires, il est vrai que nous n’avons pas vu d’eau dans le cratère, contrairement à beaucoup de photos présentant le volcan. Mais le paysage n’en est pas moins joli. Les nuages planent aux alentours du cratère et en prenant encore un peu de hauteur, pour atteindre les 3400 mètres, nous distinguons clairement, au loin, le volcan Turrialba et devinons, de chaque côté, la cordillère centrale et la cordillère de Talamanca. Et bien que les élèves en sortie scolaire n’écoutent pas leur guide, nous, on en profite pour capter quelques informations.
Quand un coati fouilleur de poubelles vient baver sur mon téléphone, il est temps de repartir.
Direction, la ville de Turrialba.
Jour 3 :
Aujourd’hui, nous partons en voiture pour la vallée d’Orosi et le tour du lac Cachi.
Nous ouvrons les paris sur la distance du tour du lac et nous sommes bien au delà du compte.
Mais malgré la petite distance parcourue, entre nos haltes photos, notre pause déjeuner aux abords du barrage de Cachi dans un petit soda tenu par une passionnée d’oiseaux qui nous expliquent plein de choses et nous donnent quelques bons plans pour nos prochains jours, l’observation de l’arrivée de la compétition de course à pieds local, la journée est bien remplie.
Jour 4 :
Direction le Parc National de Tapanti. Une petite promenade nous amène à des chutes d’eau. Nous sommes déçus car nous ne voyons pas les animaux escomptés, seulement quelques oiseaux, et encore… J’en connais même un qui dira que c’est de l’arnaque.
Nous essayons ensuite de localiser une plantation de café, indiquée dans les guides et recommandée par la restauratrice du soda de la veille.
J’ai une marge de progression énorme en espagnol, car bien que pensant suivre les indications qui nous ont été données, nous partons à l’opposé. Alors, vous vous doutez bien que nous ne l’avons pas trouvé cette plantation !
Ceci dit, la vallée d’Orosi est, par endroit, couverte de caféiers, alors, on fera avec. Dommage pour la bonne odeur de café grillé et la dégustation.
VOLCAN ARENAL (le 07/03/2016 et le 08/03/2016)
Nous, nous avons la chance de rester dans un hôtel qui se situe à plusieurs kilomètres de là, au bout d’une piste et à petite distance de l’entrée du parc national du volcan. Des hamacs, un grand jardin encadré d’un superbe paysage – sur la droite, le cône quasiment parfait du volcan Arenal et sur la gauche, le lac Arenal -, des oiseaux partout – des jaunes, des rouges, des perroquets verts, des sortes de grosses dindes, des ‘tout noir à queue jaune’…
Au programme, pas d’ennui :
- Une belle randonnée, de quelques heures, dans le parc national du volcan Arenal. Elle permet de profiter de la végétation, d’animaux, d’arbres aux racines impressionnantes, d’une balançoire et d’une superbe vue sur le volcan,
- L’obervation de coatis sur le bord de la route. Pas craintifs du tout,
- Une fin de journée dans des bains chauds, jusqu’à 43 degrés *,
- Une randonnée qui passent par plusieurs ponts suspendus,
- Et une balade à cheval.
VOLCAN POAS (le 05/03/2016 et le 06/03/2016)
Vamos a los volcanes !
Et aujourd’hui, ce sera le volcan Poas.
Sur la route, nous faisons une halte dans un restaurant.. très touristique, de ceux dans lesquels les cars s’arrêtent. Ce sont des choses qui arrivent, mais que nous n’avons pas l’habitude de faire.
Et nous tentons même le dessert. Pour la première et normalement, la dernière fois. Pour moi, en manque de chocolat – oui, j’ai terminé depuis longtemps les tablettes qui m’ont été offertes par mes collègues – c’est un gros gâteau type génoise au chocolat, couvert de je ne sais quelle crème. Pas terrible, mais j’ai quand même tout mangé.
Au moment où nous repartons, nous pensons encore tenir notre programme de la journée, c’est à dire, visiter les jardins de La Paz (‘La Paz Waterfall Gardens‘). Mais quand nous arrivons au lodge * où nous souhaitons déposer nos bagages avant de repartir, le propriétaire nous explique que ce serait plus judicieux d’y aller le lendemain.
Et hop ! On change de programme : on profite de la magnifique vue sur la vallée que nous offre l’hôtel, bien que très nuageuse a cette heure, des colibris qui viennent boire dans les réservoirs placés devant les fenêtres, d’une promenade aux alentours à la recherche d’un quetzal, de l’apéritif à la tombée de la nuit devant la vallée qui s’éclaire des lumières de San José et des autres villes, d’un bon feu de cheminée…
Je vous entends déjà : ‘Quoi ? Un feu de cheminée au Costa Rica ? Par cette chaleur ?’. C’est que nous avons pris de l’altitude aujourd’hui’ en montant sur les flancs du volcan, et les températures sont descendues. Et même s’il n’est pas indispensable, ce feu de cheminée est tellement appréciable !
Le lendemain matin, nous rejoignons le parc national du volcan Poas afin d’accéder au cratère principal, rempli d’une eau bleue laiteuse, d’où s’échappent des fumerolles. La météo est avec nous, le soleil brille et le ciel est totalement dégagé. J’adore.
Nous continuons la promenade pour accéder au lac Botos, très joli sous la lumière matinale.
Nous nous dirigeons ensuite vers les jardins de La Paz, mais décidons de faire l’impasse. Le prix de l’entrée est exorbitant. Certes, il est possible d’y observer des chutes d’eau, des papillons, des grenouilles, des plantes… mais le plaisir de la recherche et de l’observation en pleine nature n’est pas là. Cela nous semble trop artificiel. Nous poursuivons donc notre chemin vers notre prochaine étape.
* Poas Volcano Lodge : Hébergement top, sur les flancs du volcan Poas, à quelques kilomètres de l’entrée du parc national. La vue sur la vallée est magnifique que le ciel soit nuageux, ensoleillée ou que la nuit soit tombée (j’ai même laissé les volets ouverts pour profiter de la vue pendant mes réveils nocturnes). Le petit déjeuner est parfait et les patrons sont très sympas. Il y a également possibilité de dîner sur place.
La cheminée, dont on peut profiter depuis les canapés de la salle commune et les colibris qui viennent boire dans les réservoirs de la terrasse ajoutent une ambiance ‘je me sens comme à la maison’ à ce lodge que je vous recommande.